Deux des responsables de l’îlot Voyageur, ce projet immobilier qui a plongé dans le rouge les finances de l’Université du Québec à Montréal, ont obtenu de généreuses allocations lorsqu’ils ont quitté l’Université.
Plus d'un an après que le gouvernement du Québec eut annoncé qu'il dégageait l'Université du Québec à Montréal (UQAM) des implications financières du projet de l'îlot Voyageur, les négociations avec le promoteur immobilier Busac, propriétaire du chantier, sont au point mort.
Il est urgent d'agir pour sauver l'UQAM, qui est «virtuellement en faillite», a dit hier le député péquiste Sylvain Simard, devant le chantier désert de l'îlot Voyageur. «La ministre Courchesne a promis en juin dernier de régler la situation financière de l'UQAM pour la rentrée universitaire, a-t-il indiqué. Or, rien n'est encore fait.»