Au groupe Médecins québécois pour le régime public, qui dénonçait hier la construction du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) en PPP, alléguant que la formule serait plus onéreuse, l'Agence des Partenariats public-privé réplique en s'appuyant sur une étude qu'elle ne peut dévoiler.
Le futur CHUM franchira une étape importante aujourd'hui. Son conseil d'administration doit approuver l'appel de propositions qui permettra d'ouvrir officiellement la compétition entre les deux groupes intéressés par ce projet en partenariat public-privé (PPP). Mais le contexte financier actuel impose une sérieuse remise en question.
À la veille du lancement officiel de l'appel de propositions pour la construction du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal, les plaidoyers se font de plus en plus nombreux et insistants en faveur de l'abandon du partenariat avec le secteur privé (PPP).
Le Centre d'évaluation de santé, qui propose des bilans de santé au profit de la Fondation du CHUM, est sous la lorgnette du ministre de la Santé qui devrait se prononcer sous peu sur sa légalité.
Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, renonce à mener de front la modernisation du CHUM et de son pendant de langue anglaise, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Du coup, il donne son aval à ce que le CUSM mette en branle son projet dans les prochaines semaines, a-t-il confirmé hier au Devoir.