Sans élan d'enthousiasme, le milieu de l'éducation a accueilli avec un léger soulagement le budget, constatant que les sommes sont au rendez-vous pour maintenir les services en dépit de la crise. (...) Mais la croissance plus importante du financement du secteur privé, de l'ordre de 5 %, reste en travers de la gorge. «Cela donne un coup au ventre de voir l'enveloppe du privé augmenter davantage. Il devrait y avoir un moratoire.»
Au groupe Médecins québécois pour le régime public, qui dénonçait hier la construction du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) en PPP, alléguant que la formule serait plus onéreuse, l'Agence des Partenariats public-privé réplique en s'appuyant sur une étude qu'elle ne peut dévoiler.
Des postes réservés aux médecins étrangers et un examen clinique plutôt qu'une entrevue de dix minutes pour tester leur compétence, voilà quelques pistes de solutions proposées par le Dr Vincent Échavé, chirurgien maintes fois primé de l'Université de Sherbrooke et président d'un groupe de travail mandaté par le ministre de la Santé pour favoriser l'intégration des médecins diplômés à l'étranger.
Plus de la moitié des médecins formés à l'Université McGill - et 20 % de tous ceux qui sont inscrits au Québec - quittent la province après leurs études, même si les contribuables québécois déboursent une fortune pour payer leur scolarité.
Des document internes de la Sûreté du Québec (SQ) obtenus en vertu de la Loi d'accès à l'information lèvent le voile sur l'étendue de l'opération de surveillance des manifestants lors du Sommet de Montebello, en 2007: 26 agents civils étaient sur place, jour et nuit, dans le cadre de cette opération baptisée «Flagrant délit».
La remise de TVQ de 2000 $ sur l'achat d'une voiture hybride, qui avait permis depuis 2006 d'augmenter les ventes de ces véhicules plus «verts», n'est plus en vigueur depuis le début de janvier, et les écologistes craignent que cette mesure ne soit définitivement abandonnée lors du prochain budget provincial.
Le maire Gérald Tremblay savait que la crise financière n'épargnerait pas Montréal, mais il soutient qu'il n'avait pas anticipé un effet aussi désastreux. Il a annoncé hier un plan de compressions budgétaires de 155 millions de dollars pour l'année en cours. Déjà aux prises avec des déficits chroniques, la Société de transport de Montréal (STM) devra réduire ses dépenses de 40 millions. Aux arrondissements, l'administration Tremblay réclame des économies de 20 millions.